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Mises en scène
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Ma première mise en scène je l’ai faite à douze ans ; je ne savais pas encore que cela s’appelait "mise en scène" ; sur mon anthologie j’avais trouvé une scène de Goldoni et avais mis en scène deux amis pour la représenter au carnaval. Aujourd’hui, je vous épargne les phases intermédiaires, mon souci est de raccrocher le public populaire au théâtre et pour celà je m’accroche à la Commedia dell’Arte.

La musique y trouve sa place sans besoin de la chercher, nous sommes dans la "représentation", tout est fiction déclarée : le masque l’affirme. Au même titre les accessoires sont en accord avec la fiction, ils ne sont pas "vrais" mais ce sont de vrais accessoires de "théâtre", même les plus vraisemblables, comme les épées, sont mouchetées. Comme disaient les Colombaioni : "teatro : finzione !". Juliette et Roméo meurent sur scène…pour ressusciter  ensuite aux applaudissements. Tout est donc faux ? Non ! On "joue" pour de vrai.

La commedia permet aussi l’anachronisme, cette bombe inattendue qui doit éclater "sur le propos" pour surprendre et tenir en éveil l’attention du public. C’est une bombe et il faut la manier avec attention, si on en met de partout à la fin le public s’y attend, ce qui la démine; en plus le surplus peut détourner le public du propos de la pièce et lui ôter l’intérêt. Mais ce que j’aime le plus c’est la direction des acteurs ; il y en a qui pigent tout de suite ce que je leur demande et  il y en a qui s’empressent de me montrer qu’ils ont pigé…rien ; il y en a qui pigent tout de suite et puis ne font qu’à leur tête, etc. Eh bien c’est cette matière, vivante, excitante, douce, rebelle, méchante, caractérielle et sublime qui m’apporte le plus dans le travail de nettoyage qu’est la mise en scène.

théâtre musical puccini 2010

Mise en scène : Alberto Nason 

Chef d'orchestre : Nicolaus Richter

Organisation : forum franco-allemand des jeunes artistes

Mises en scène pour l'association Carpe Diem.

Opéra bouffe en 3 actes de Jacques Offenbach, "La Grande Duchesse de Gerolstein" fit courir à Paris tout ce que le Vieux Continent comptait de têtes couronnées lors de sa création en 1867.

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